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Je vous dévoile le futur Leica/Panasonic numérique

Montré sous cloche au Salon Ceatec de Tokyo, le Panasonic Lumix DMC-LC1 a attiré tous les regards des « experts ». En effet, voilà le vrai premier compact haut de gamme qui naît de la collaboration entre Panasonic et Leica. Ses caractéristiques sont d’autant plus alléchantes qu’elles combinent la tradition et la modernité.

Un vrai « manuel » !

Certes on retrouve un capteur CCD 5 MP connu (le 2/3″ meilleur que le « petit » 1/1,8″). Mais pour le reste, tout est nouveau: ainsi on découvre le premier Vario-Summicron, un 28-90 mm (en équivalent 24x 36) ouvrant à f:2-2,4 1 Un zoom (fixe) qui a vraiment fière allure (même s’il est construit au Japon par Matsushita comme tous les objectifs Leica numériques). En effet ce zoom dispose à la fois d’une classique bague de mise au point manuelle et d’une bague de diaphragme! Eh oui, on va choisir son ouverture (de f:2 à f :11) sans oublier un mode « A’’ (comme chez Pentax avant). Et, sur le capot, un barillet offre un large choix de vitesses, de 1/2 s à 1/2 000 s, plus une autre position « A » ! Bref vous l’avez compris, ce LC1 se pilotera en tout-auto quand les deux positions « A’’ seront sélectionnées (celle de l’objectif et celle du barillet des vitesses). Sinon, avec un seul « Pt, on choisira sa priorité (ouverture ou vitesse). Et bien sûr il restera le mode manuel, en réglage croisé. Autant dire, un vrai fonctionnement de reflex « traditionnel » d’avant l’ère digitale. Bref ce LC-1 rappelle tellement un appareil photo traditionnel que l’on voit mal comment il ne pourrait pas être aussi le futur Leica Digilux 2…

Le Digilux 2 ?

Panasonic

Rappelons en effet que le Lumix DMC-LC5 avait « engendré » le Leica Digilux 1. Panasonic n’a pas confirmé cette intuition mais on parierait bien notre poids en pixels! D’autant qu’en exclusivité, nous avons pu prendre en main un prototype de LC-1. Et là, le doute n’est plus permis: même si Leica change la carrosserie et certains détails, le LC-1 est déjà un appareil pour Leicaïstes. Sa très belle construction, dense sans être trop lourde, la qualité de fabrication de l’objectif, et la prise en main, tout cela rappelle incontestablement les M ! Jusqu’au viseur qui est déporté… mais ô rage, ô désespoir, il s’agit d’un viseur EVF, c’est-à-dire électronique.

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