Home » Divers choses » Ma femme s’appelle reviens

Ma femme s’appelle reviens

Votre femme s’en va s’en crier gare. Que faire ? Médecin d’urgence, Bernard est anéanti. Il choisit le service de nuit. Ne pouvant plus supporter son ancien appartement, il déménage dans un immeuble « pour célibataires ». Première rencontre dans l’ascenseur sa voisine Nadine, photographe de mode qui tente d’oublier son amour pour un guitariste volage à travers les aventures sentimentales incessantes. Le décor est planté, les personnages en présence. Ces deux cœurs solitaires vont-ils se décider à noyer leur chagrin ensemble ? Sur la lancée de «Viens chez moi j’habite chez une copine», et toujours avec Michel Blanc dans le rôle principal. Patrice Leconte brosse une de ces «comédies humaines» dont il a le secret.Ma femme s'appelle reviens C’est divertissant, décontracté, sans longueurs, sans temps mort. Les méandres de l’intrigue et ses digressions sont à l’image de la et ses personnages sont faibles, hésitants, versatiles et fanfarons, juste comme nous… Lunaire, malchanceux et obstiné, Michel Blanc est un antihéros affamé de tendresse et comique malgré lui. Anémone, dans le rôle cyclothymique de, Nadine, confirme son irrésistible drôlerie. Il y a aussi, en lycéenne, l’adorable Pascale Rocard. Une excellente et reposante soirée.

La fiancée qui venait du froid

La pépinière d’acteurs du café-théâtre, on connaît. Ils deviennent aujourd’hui les stars du cinéma français. Ils ont quelque chose en plus : une nouvelle décontraction, un nouveau souffle. Ils ont su trouver des réalisateurs de cinéma qui ont bien utilisé leur style et leur personnalité sans tomber dans le comico-théâtral. Charles Nemès est de ceux-là. En 1978, il réalisait une comédie drôle, bien ancrée dans le quotidien, pleine de mouvement : « Les héros n’ont pas froid aux oreilles ».La fiancée qui venait du froid On y trouvait Daniel Auteuil, Anne Joua-set et… Gérard Jugnot qui joue aussi dans le second film de Charles Nemès, « La fiancée qui venait du froid ». Comme le précédent, cette « Fiancée » n’est pas triste. Thierry Lhermitte y incarne un jeune publiciste très attentif à bien se vendre auprès des dames. Désinvolte et charmeur, tendre et romantique quand il le faut… et toujours disponible. Sa vie de célibataire-playboy est un vrai bonheur jusqu’au jour où il accepte de prêter son nom pour sortir une jeune militante de Pologne. Lhermitte signe quelques papiers officiels et le voilà marié avec une jeune opposante retenue par les autorités polonaises. Elle s’appelle Zosia et il l’aime déjà bien… parce qu’elle ne sera jamais « sa légitime » et disparaîtra de sa vie dès qu’elle aura mis le pied sur le sol français. Il est heureux, se sent superbe et généreux. Mais le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas. Une photo floue, des lettres d’amour à écrire pour convaincre la police, un rapide voyage de noces dans les Carpathes, un délicieux accent slave, un joli visage et surtout une jeune femme, officiellement son épouse, encore coincée de l’autre côté d’une barrière frontière… L’amour ! Celui que raconte Nemès passe par le rire, puis le sourire, pour mieux attendrir.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*