Après le SD9 voilà le SD10. Quoi de neuf sur ce nouveau reflex numérique Sigma ? A vrai dire relativement peu de choses… On retrouve le même capteur Fovéon et grosso modo la même ergonomie, le boîtier n’évoluant que peu (monture d’objectif Sigma SA bien sûr). Au rayon des améliorations, la gestion des sensibilités ISO est devenue plus subtile mais également plus complexe. En effet, deux modes sont désormais disponibles. Dans le premier (mode « par défaut ») vous avez accès à des vitesses de 15 s à 1/ 6 000 s pour 100 et 200 ISO., et de 4 s à 1/6 000 s pour 400 et 800 ISO. Dans le second (« mode dit étendu »), toutes les vitesses sont accessibles de 30 s à 1/6 000 s pour l’ensemble des sensibilités, auquel s’ajoute une position 1 600 ISO. Pour résumer, le mode « par défaut » tente de réduire au maximum la montée du bruit en bridant les paramétrages, tandis que dans le mode étendu, tout est permis… à vos risques et périls. Nouveauté également sur les possibilités au flash, la TTL sans cordon étant dorénavant possible avec le Sigma EF¬500 DG Super SA-N.
Bonne nouvelle, l’alimentation du boîtier est simplifiée : exit les deux piles CR123 de la poignée, désormais ce sont uniquement les quatre piles AA de la semelle qui fournissent l’énergie. Plus anecdotique, l’incrémentation du correcteur d’exposition et du bracketing auto s’opère par tiers d’IL. La dernière différence se trouve sur le boîtier, et il faut se munir d’une loupe pour la découvrir dans le logo X3 Fovéon. Histoire de faciliter le positionnement marketing du capteur, ce ne sont plus 3,4 mais 10 millions de pixels qui sont indiqués. Sigma s’est mis au diapason de Fuji avec son Super CCD : désormais, c’est le nombre de photosites du capteur qui est annoncé, mais les images obtenues n’en sont pas moins de 2 268x 1 512 pixels. Pour en savoir plus, Renaud vous propose une première prise en main du SDIO.