Sony aime bien les appareils miniatures! Après les U10, 20 et 30 monoblocs, le U50 inaugure une architecture bi-corps qui lui élargit quelque peu les épaules mais augmente considérablement les possibilités de cadrage et assure une prise en main correcte. Avec ses 135 g en ordre de marche (l’alimentation fait appel à deux piles format AM), ses 100 cm3 tout nets et sa bonne finition alu (disponible en noir ou argent), le U50 est un archétype de bloc-notes à pixels. Sa discrétion ne s’arrête pas aux caractéristiques physiques : allumage et déclenchement sont aussi rapides que silencieux. Bien entendu, cette compacité n’a pas que des avantages…
Le microscopique écran ACL de la taille exacte d’un timbre-poste standard (ne cherchez pas de viseur optique) reste peu lisible malgré une technologie hybride améliorant nettement la qualité au regard des précédentes versions, et la navigation dans les quelques fonctionnalités demande une certaine patience. On trouve toutefois une touche dédiée aux modes flash et une autre appelant les divers programmes résultats mais j’aurais également aimé disposer d’un accès plus simple à l’effacement des images. Peu doué pour la réduction des yeux rouges, le minuscule flash ne démérite toutefois pas pour l’éclairement d’une scène proche. Les images obtenues offrent un excellent équilibre chromatique. En revanche, il manque à l’objectif équivalent 33 mm f: 2,8 (focale fixe) le soupçon de définition qui permettrait d’envisager des tirages en 18×24 cm.