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Un cas d’école : la saga de la monture Nikon

reflex NikonLa première génération d’objectifs Nikkor « non-AI » possède un couplage mécanique dont le but est de transmettre au boîtier l’ouverture sélectionnée sur l’objectif. La seconde, appelée « AI » (comme Aperture Index: indexation automatique de l’ouverture) est dotée d’un levier interne permettant de contrôler automatiquement le diaphragme depuis l’appareil, à l’aide d’une came. Troisième type: les « AI-S » possèdent un repère, découpé dans la tôle de protection de la lentille arrière, codant sa famille de focale (pour que le boîtier puisse basculer en programme « haute vitesse » avec une longue focale). Les objectifs « E » sont apparentés aux AI-S, mais de série économique. En 1986 apparaît le premier objectif autofocus AF-Nikkor (‘’non-D »). Outre son système de mise au point automatique piloté par le boîtier, cette quatrième génération est dotée d’un microprocesseur interne dialoguant avec le boîtier au moyen de contacts électriques. Les programmes d’exposition sont conditionnés par la transmission de ces données. Signalons, pour mémoire, la gamme AI-P (qui ne comporte que trois objectifs: le 500 mm f:4 IF-ED, le 1 200¬1 700 mm f:5.6-8IF-ED et le récenf 45 mm f:2,8), à mise au point manuelle, mais qui possède l’électronique des « AF non-D », Les objectifs « AF-D » transmettent en plus à l’appareil l’information de distance de mise au point, ce qui permet à ce dernier de corriger finement l’exposition.

Si tous ces objectifs se montent « mécaniquement » sur tous les reflex Nikon, toutes les fonctions du boîtier ne sont, bien entendu, pas opérationnelles avec les objectifs des générations antérieures. Si l’on excepte les objectifs « IX » (destinés aux reflex APS), il existe deux exceptions à cette règle de « compatibilité ascendante ». La première vient des « AF-G » qui sont privés de bague de diaphragme. Ils deviennent ainsi totalement inutilisables sur les reflex mécaniques de la marque et partiellement compatibles avec des reflex AF de la génération précédente. Récemment sont également apparus les « OX », dévolus aux reflex numériques. Même s’ils se montent mécaniquement sur les boîtiers Nikon, leur cercle de couverture peut parfois être trop faible pour couvrir le format 24×36, occasionnant un vignetage sur l’image. On le voit, l’évolution d’une baïonnette est très complexe!

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