Premier appareil « bijou » de Nikon, le SQ se présente un peu comme un élégant poudrier métallique. Il est composé de deux parties mobiles pivotant l’une par rapport à l’autre, la première abritant le zoom x3 et le flash, la seconde l’écran ACL. Sans être à proprement parler une ergonomie bi-corps, cette disposition des deux « blocs » permet d’envisager de nouveaux angles de prise de vues et des autoportraits. Ajoutée à une grande compacité, cette constitution ne laisse hélas pas de place pour un viseur optique: la visée s’effectue donc au travers du petit écran ACL dont la définition est heureusement très convenable.
Il fourmille hélas d’informations qui gênent la lecture du cadre, et son allumage obligatoire se ressent sur l’autonomie de l’appareil : une seconde batterie ne sera pas de trop_ Un peu long en focale côté grand-angle (37 mm seulement) le zoom 3x présente cependant un bon piqué. Les images obtenues sont très correctes, peut -être un peu « punchy », mais contraste et saturation ont leurs défenseurs. Des modes résultat efficaces assurent une exposition sans souci. En revanche, le flash est si près de l’axe optique que les yeux rouges sont pour ainsi dire inévitables ! Ses petits défauts ont bien failli lui coûter son Top Achat, mais le SQ, outre son élégante finition et son dessin original, a le mérite d’être livré avec Photoshop Eléments 2.0 et une station d’accueil dotée d’une interface rapide… Autant d’arguments qui ont pesé en sa faveur sur la balance de notation.